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Se comprendre et se connaître est fondamental pour pouvoir avoir la vie que nous voulons.

Cela passe par le fait d’identifier ce qui est important pour nous, comme nos valeurs et nos croyances. Cela demande de connaître notre vécu, comment il nous a façonné et l’impact qu’il a sur nous aujourd’hui.

Se connaître est un travail qui se fait tout au long de la vie. Aussi parce que nous évoluons à chaque instant, ou presque, et au travers de chaque expérience qui nous marque.

Tout ce travail d’exploration personnelle nous aide à faire les meilleurs choix pour nous-même.

Ne pas le faire c’est remettre nos choix entre les mains des personnes qui nous ont élevé, de notre conjoint(e), de nos collègues ou de notre patron(ne), de la société, du destin, de l’univers, …

Ne pas se connaître, c’est faire des choix par défaut dictés par un élément passé ou extérieur. Ce qui nous conduira dans des situations désagréables, ou pire :

  • Aider un ami à déménager alors que nous avions besoin de repos.
  • Être manipulé(e) par un vendeur qui nous fera payer des options dont nous n’avons pas besoin.
  • Rester dans un couple qui ne nous rend pas heureux(se).
  • Dire tout le temps oui à son patron et filer vers un burnout.
  • Se plier à la norme de la société et ne jamais s’accomplir.

Pour pouvoir prendre notre vie en main, il est donc nécessaire de connaître notre vécu, mais ça ne suffit pas.

Même si nous connaissions parfaitement notre histoire, ce qui est par ailleurs impossible, nous serions quand même capables de faire de mauvais choix. Et cela parce qu’ils proviennent de notre fonctionnement en tant qu’humain.

Durant des dizaines de milliers d’années, notre espèce a évolué jusqu’à produire les individus que nous sommes aujourd’hui.

En héritage, nos ancêtres nous ont légué toute une série de caractéristiques physiques et psychologiques.

Nous avons tous une bonne connaissance du fonctionnement de notre corps et tant mieux : nous ne trouverons plus aucun médecin qui nous fera une saignée pour expulser un rhume de notre organisme … et si l’un d’entre eux nous le proposait, nous prendrions nos jambes à notre cou pour nous enfuir.

Par contre, nous sommes beaucoup moins éduqués à notre fonctionnement psychologique.

D’une part parce que les recherches dans ce domaine sont bien plus récentes. D’autre part parce que ce savoir ne nous est pas transmis.

En plus de notre vécu, qui nous crée des automatismes personnels, il en existe d’autres, présents en chaque être humain.

Ce sont nos biais cognitifs.

Ce terme désigne tous les raccourcis que notre cerveau prend pour nous permettre d’évoluer dans le monde et avec les personnes qui nous entourent, pour créer une vision du monde cohérente et pour éliminer ce qu’il déteste le plus : l’incertitude. Le tout, en se posant le moins de questions possible.

Ces raccourcis sont souvent très utiles et nous aident à assurer notre survie. Mais ils peuvent aussi nous enfermer dans des schémas qui nous desservent.

Certaines personnes, profitant de notre ignorance de ces mécanismes, les exploitent afin de nous manipuler.

Le problème avec ces automatismes, c’est qu’ils sont nombreux et que nous ne pouvons pas y échapper, même si nous les connaissons.

Par contre, le fait de les connaître nous permet de pouvoir en limiter les conséquences.

Ainsi, nous pouvons arrêter de nous faire piéger par notre cerveau et par ceux qui exploitent nos biais pour nous pousser dans la direction qu’ils ont choisie à notre place.

En connaissant le biais de confirmation, sur lequel sont basés les algorithmes des réseaux sociaux, nous savons que notre cerveau filtre les informations qui contredisent ce que nous croyons déjà. Nous pouvons alors décider d’en rester victime, ou chercher des informations contradictoires pour développer une vraie connaissance sur un sujet.

En connaissant le biais d’optimisme, nous savons que notre cerveau va enjoliver les choses, la manière dont nous nous voyons, nos compétences, etc. Ce biais nous fait croire que nous avons besoin de deux heures pour repeindre une pièce, alors que cette tâche nous en demandera quatre.

En connaissant le biais de rationalisation, nous savons que notre cerveau sera capable de trouver une ou plusieurs très bonnes raisons pour expliquer un choix que nous venons de faire : « Mais si : j’ai eu raison de dépenser une fortune pour ce téléphone. Il va m’être utile pour mon boulot, c’est la top qualité, il est beau, l’autre était vieux, etc. » Pour y échapper, nous devons donc réfléchir en amont d’une décision, car après nous aurons tendance à nous dire que c’était la bonne.

Je ne pourrai pas lister tous les biais qui existent : il y en a plusieurs centaines.

Mais je sais que nous gagnons tous à les connaître, au moins les principaux, ceux qui ont le plus gros impact sur nos décisions et notre vie quotidienne.

Je tâcherai, dans de prochains articles, de vous les présenter plus en détail.

Car le seul moyen de ne pas se faire piéger, c’est d’en être informé(e) et de mettre des stratégies adaptées en place.

Si vous avez envie de mieux décrypter votre fonctionnement, et celui des personnes qui vous entourent.

Si vous ne voulez plus être manipulé(e).

Apprenez à vous connaître.

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