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Le cerveau d’un enfant est comme une éponge.

Au début de chaque vie humaine, il y a un esprit vierge et avide de connaissances. Notre psychologie va se remplir des éléments présents chez les gens et dans le milieu qui nous entourent.

Ce remplissage a lieu durant notre toute petite enfance, Pour schématiser, durant nos six premières années de vie. Pendant cette période, nous ne sommes équipé(e)s d’aucun filtres, d’aucune protection et toutes les informations qui nous arrivent peuvent nous imprégner.

S’en suit l’enfance, durant laquelle notre psychologie continue sur sa lancée, jusqu’à la période de l’adolescence.

Durant cette phase, nous cessons d’être uniquement le fils ou la fille de … pour commencer à nous définir par nous-mêmes. Pour cela , nous faisons un tri parmi ce qui a rempli notre esprit et nous consolidons notre psychologie autour de ce que nous gardons.

Pour autant, ce tri et cette consolidation ne peuvent se faire qu’à partir de ce que nous avons reçu.

Les sources de ces informations sont variées, les principales étant :

  • Nos parents, ou les gens qui nous élèvent.
  • Nos expériences, et plus particulièrement celles qui ont été fortes émotionnellement.
  • Les personnes que nous fréquentons.
  • Nos professeur(e)s et nos camarades de classe.
  • Les médias auxquels nous sommes exposé(e)s.

C’est ce que notre cerveau a enregistré de ces sources qui construit notre psychologie.

C’est l’ensemble de ces éléments et de nos fonctionnements humains, tels que nos biais cognitifs, qui vont générer notre manière de penser, d’agir et de vivre.

Mais parfois, ça coince.

Nous nous retrouvons démuni(e)s, ou mal équipé(e)s, face à une situation qui nous perturbe, ou pire. Car face à cette situation, nous n’avons que ce qui nous a été enseigné pour réagir.

Si nos parents nous ont toujours dit qu’il fallait « être gentil(le) », nous aurons du mal à ne pas l’être.

Si nos professeur(e)s nous ont engueulé à chaque fois que nous remettions en cause leurs dires, il ne vas pas être facile de faire l’inverse.

Si nos expériences nous disent que « apprendre c’est compliqué », notre goût pour l’acquisition de connaissances va être amoindri.

Et ces schémas peuvent se répéter si nous sommes coincés dans nos apprentissages.

Pour ne pas y rester bloqué(e), la solution est simple, pas forcément facile à mettre en place, mais quand même simple : regarder ailleurs, plus large, différent !

Cette première étape est fondamentale, elle nous permet de constater qu’il existe une autre manière de penser, de faire, de dire, de réagir.

Ensuite, nous pouvons nous interroger :

  • Si tout le monde ne fait pas pareil, pourquoi faisons-nous de cette manière-là ?
  • D’où nous vient cette manière de faire ?
  • Est-ce qu’elle nous convient ? Et quelle que soit la réponse, pourquoi ?
  • Que se passerait-il si nous faisions autrement ?
  • Qu’est ce qui serait différent ? En mieux ? En moins bien ?
  • Serait-ce grave ? Pourquoi ?

Enfin, nous pouvons choisir de changer ou de conserver les choses.

Bien sûr, tout ne peut pas se changer : nous avons certains traits de caractère, certains fonctionnements que nous ne pouvons pas modifier.

Tout comme il est parfois difficile de se rendre compte que ce qui nous bloque provient d’un apprentissage, lequel et la manière de changer les choses. Mais il existe de nombreuses méthodes pour nous permettre de le faire : la discussion, l’écriture, l’hypnose, la psychothérapie, etc.

Il y a des apprentissages qui nous libèrent et d’autres qui nous enferment.

Être adulte c’est passer son temps à faire le tri dans ceux que nous avons reçu et d’aller chercher ceux qui nous manquent.

Seulement ainsi nous pouvons infléchir la trajectoire de notre vie et lui donner la direction que nous souhaitons.

C’est une de mes principales actions avec mes client(e)s : les aider à faire ce tri et les ajouts nécessaires.

Pour finir, une citation de Claude Bernard : « C’est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche d’apprendre. »

Il est donc souvent nécessaire d’aller chercher plusieurs sources d’informations extérieures afin de permettre un nouvel apprentissage.

Être curieux de nous-mêmes, des autres et du monde nous permettra de continuer à évoluer.

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