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De nombreuses personnes ont recours à l’hypnose afin de se débarrasser d’une (ou plusieurs) addiction.

Mais que se joue-t-il derrière une addiction ?

Comment se fait-il que nous puissions nous retrouver enfermés dans un comportement, alors même que, parfois, nous savons qu’il nous est néfaste ?

Pour s’en libérer, il est utile de mieux comprendre ce qui se passe.

Voici donc les trois types de dépendance qui interviennent dans la majorité des cas d’addiction : 

  • La dépendance physique.
  • La dépendance comportementale.
  • La dépendance psychologique.

La dépendance physique

Elle survient lorsque le comportement addictif fait entrer une molécule extérieure dans notre organisme (sucre, nicotine, alcool, etc) et que cette substance en vient à être réclamée par l’organisme.

Certaines addictions ne viennent pas d’une substance extérieure, mais d’une surstimulation des circuits de la récompense dans le cerveau. Avec le temps, le cerveau s’y adapte et demande toujours plus de stimulation pour obtenir le même effet, ce qui pousse à répéter le comportement et crée de la difficulté pour s’en détacher.

Dans le cadre de cette dépendance à une substance, la méthode est connue et reconnue : le sevrage.

Au bout d’un certain temps durant lequel le corps ne reçoit plus cette substance, si elle est extérieure, ou dans des quantités « normales », quand elle est sécrétée par le corps, l’organisme retrouve alors un fonctionnement naturel.

Une fois ce sevrage effectué, ce n’est plus le corps qui réclame.

La dépendance comportementale

Il s’agit là des habitudes et des rituels qui accompagnent l’addiction.

Pour prendre en exemple le tabac, cela peut être le « café-clope », la cigarette d’après repas, le fait d’en allumer une dès qu’on sort du travail ou pour promener le chien, etc.

Cette dépendance, c’est quand le comportement est associé à une action ou à une situation.

Pour s’en débarrasser, il est donc nécessaire de casser ces associations et de mettre en place de nouvelles habitudes.

Il est essentiel de remplacer l’ancienne habitude par une autre qui procure un plaisir ou un apaisement similaire. Par exemple, prendre un café en savourant un carré de chocolat, en respirant profondément ou en écoutant de la musique.

Il est nécessaire également de ne pas supprimer les comportements périphériques de l’addiction qui, eux, amènent des bienfaits. Si une personne prend une pause en fumant une cigarette, il serait dommageable de supprimer aussi la pause, ce moment dont nous avons tous besoin dans nos journées bien remplies. Seulement, ces pauses peuvent être occupées d’une manière qui reste saine.

La dépendance psychologique

C’est là que ça se corse.

Ce type de dépendance est bien souvent inconscient et donc rarement connu par la personne qui subit son addiction.

Dans ce cas, le comportement, ainsi que l’effet produit par la substance sur l’organisme, sont devenus une « béquille », un « remède » ou même un « doudou ».

Par exemple :

  • Quelqu’un qui pense trop, et dont ses pensées le dérangent, pourrait avoir recours à de l’alcool ou au cannabis pour anesthésier sa capacité à penser et ne plus être dérangé.
  • En cherchant à sociabiliser, on se retrouve instinctivement à piocher dans ce bol de friandises ramené par un(e) collègue. Le cerveau associe alors ce moment de bien-être au sucre, alors qu’en réalité, c’est le partage et l’interaction qui procurent ce plaisir.
  • Une personne qui utilise ses cigarettes pour se calmer et évacuer sa colère.
  • Une tristesse qui serait combattue par le « shoot » de plaisir et de réconfort que peut produire le sucre sur le cerveau.

C’est très souvent quand ce type de dépendance existe qu’il peut y avoir un « déplacement d’addiction » (une personne qui se mettrait à manger plus à la suite d’un arrêt de tabac).

Les apports de l'hypnose dans la lutte contre les addictions.

Pour lutter contre la dépendance physique.

Le but à atteindre étant un sevrage, l’hypnose ici ne pourra aider que de manière indirecte : aider à se motiver pour faire face à cette période, aider à la mise en place de réflexions qui permettent de traverser les moments de manque, ou ce genre de choses.

Grâce à l’hypnose, il est également possible de réduire l’intensité des symptômes de sevrage en modifiant la perception du manque. Par exemple, plutôt que de ressentir une frustration insupportable, la personne peut expérimenter une sensation d’indifférence ou de détente face à l’absence de la substance.

Je me dois ici aussi de préciser un point fondamental pour la santé de toute personne qui veut se sevrer d’une substance.

Si le corps peut continuer à fonctionner en étant privé de certaines molécules du jour au lendemain sans risque pour la santé, ce n’est pas le cas pour toutes.

Il est donc vital, pour certaines addictions, d’avoir un suivi médical en parallèle de tout travail comportement et/ou psychologique (qu’il soit réalisé à l’aide de l’hypnose ou non).

Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à m’appeler, ou à vous renseigner auprès de votre médecin traitant.

Pour lutter contre la dépendance comportementale.

L’action de l’hypnose à ce niveau-là est beaucoup plus directe.

Il s’agit ici de « déconnecter » le comportement des actions ou situations qui l’appellent.

En d’autres termes : de reprogrammer les habitudes pour en installer de plus saines.

Malgré ce qu’on peut lire parfois, une nouvelle habitude peut très vite s’installer dans notre quotidien.

Lorsqu’on découvre une alternative plus simple et agréable, l’ancienne habitude disparaît d’elle-même : connaissez-vous quelqu’un qui continue à se lever pour changer les chaînes de sa télévision depuis l’invention des télécommandes ?

Pour lutter contre la dépendance psychologique.

C’est là que le recours à l’hypnose est le plus intéressant.

Alors qu’il est possible de mettre en place de nouvelles habitudes de manière tout à fait consciente, c’est beaucoup moins facile de régler un problème psychologique inconscient par soi-même.

Bien sûr, ça reste possible. Mais ce n’est pas forcément simple ni agréable.

Alors qu’avec l’hypnose, il devient possible d’agir sur ce problème inconscient, c’est le principe même de cette pratique.

Parfois en identifiant le problème, éventuellement son origine.

On peut même se passer de cette exploration. L’hypnose permet de modifier les mécanismes inconscients qui entretiennent l’addiction, qu’ils soient connus ou non.

Plutôt que de lutter contre soi-même, on peut apaiser le fond psychologique et/ou apprendre à répondre autrement au besoin sous-jacent, avec des stratégies plus saines et adaptées.

En conclusion.

L’hypnose peut être une aide pour vous si vous souhaitez vous débarrasser de cette addiction qui vous emprisonne.

Bien sûr, cet article donne des pistes mais ne peut être ni exhaustif ni adapté au plus près de ce que vous traversez.

Si vous êtes dans cette démarche, je vous encourage donc à vous renseigner et à vous assurer qu’un travail en hypnothérapie peut être approprié à ce que vous vivez.

Vous pouvez donc prendre un rendez-vous avec moi pour que nous travaillions ensemble sur ces sujets.

Tout comme vous pouvez m’appeler pour vérifier si l’hypnose est indiquée pour vous et ce que vous traversez.

Quoi qu’il en soit, ne restez pas seul(e) face à ce problème s’il vous gâche la vie : il existe beaucoup de méthodes et de professionnel(le)s compétent(e)s pour vous aider.

Demander de l’aide n’est pas une faiblesse.

Pour apprendre à conduire, à parler anglais ou à jouer du piano, nous prenons des cours. Pourquoi ne pas le faire aussi pour notre bien-être ?

Demander de l’aide, c’est une stratégie intelligente qui permet :

  • d’éviter des erreurs.
  • de trouver plus vite des solutions.
  • de recevoir une aide pour les mettre en place.

Vous méritez une vie libre, sans être enfermé(e) dans la prison de l’addiction.

Si vous vous sentez prêt(e) à avancer vers plus de liberté et que vous vous demandez si l’hypnose peut vous aider, je vous invite à me contacter pour un premier échange.

Nous pourrons discuter ensemble de votre situation et voir comment je peux vous accompagner dans cette démarche.

Cliquez sur le bouton ci-dessous ou appelez-moi dès maintenant pour faire le premier pas.

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