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La remarque que j’entends le plus souvent quand les gens viennent me voir, et qu’ils n’ont jamais fait d’hypnose, donne à peu près ça : “C’est la première fois que je viens voir quelqu’un comme vous … Et je ne sais pas si je serai réceptif / réceptive.”

Le cas d’un spectacle d’hypnose

Certaines personnes ajoutent : “Je suis allé(e) voir Messmer en spectacle et ça ne m’a rien fait.” Et quand je demande “Auriez-vous eu envie de faire partie du spectacle ?”, souvent je reçois un “non” comme réponse. N’est-il pas logique de ne pas faire quelque chose que vous ne souhaitez pas ?

D’autres personnes n’y étaient pas opposées, mais elles n’ont rien ressenti de particulier pendant les “tests de réceptivité” qui jalonnent l’introduction de ce genre de spectacles.

Toutes ces personnes en déduisent qu’elles ne sont pas réceptives et qu’elles ne pourront pas vivre un état d’hypnose.

Mais voilà : la phrase est incomplète. En entier ça donne : “Je n’ai pas été réceptif(ve) … au discours de cet(te) hypnotiseur(se), ce jour-là, dans ce contexte-là, et dans le but de monter sur scène.”

Ce raccourci est dommageable car il prive ces gens d’une solution qui pourrait être utile pour régler certains de leurs problèmes.

Par ces tests en début de spectacle, le but de l’hypnotiseur n’est pas de mettre tout son public en état d’hypnose. Leur but est de montrer qui, au sein du public, est déjà quasiment hypnotisé. Peu de choses suffiront ensuite pour les faire plonger ces personnes dans un état d’hypnose plus profond.

Si vous voulez sauter en parachute, que vous êtes prêt(e) et équipé(e), vous vous tenez avec le sourire face à la porte et vous attendez le “go” de l’instructeur. Mais vous ne sauterez pas si vous avez choisi de ne pas monter dans l’avion.

Le cas de la thérapie

Je ne choisis pas les gens qui viennent me voir, c’est vous qui me choisissez. C’est aussi vous qui souhaitez régler un problème et qui avez choisi l’hypnose pour vous y aider.

Vous pouvez préférer ne pas vous exposer devant des spectateurs. Il est cependant moins probable de vouloir utiliser l’hypnose pour votre bien et de refuser de vivre cet état. Non ?

Il peut quand même exister des blocages, inconscients ou non, face à cette expérience. Les deux principaux étant le fait de vous sentir bien ou non avec votre hypnothérapeute, et le fait d’avoir peur de dire tout ou n’importe quoi.

Pour le premier, c’est une question de feeling, donc c’est à vous de voir et de décider.

Pour le deuxième, je vous rassure, même en état d’hypnose, vous gardez le contrôle sur ce que votre bouche articule.

Vous pouvez aussi faire des choses utiles pour vous sans en donner tous les détails à votre hypnothérapeute.

Votre réceptivité ?

Pour pouvoir vivre un état d’hypnose, il vous faut deux choses : un cerveau qui fonctionne et une méthode qui vous conviendra.

Si vous êtes capable de lire ces lignes, la première condition est déjà remplie.

En ce qui concerne la méthode, votre hypnothérapeute vous aidera à la trouver. J’ai mon petit secret pour ça, si vous souhaitez le connaître, j’en parle dans cet article.

Atteindre un état d’hypnose peut prendre plus ou moins de temps. Il peut être nécessaire d’expérimenter plusieurs manières de faire pour trouver celle qui vous convient. Cela peut prendre du temps. Mais au final : vous pourrez vivre un état d’hypnose.

Et l’avantage que vous soyez dans une démarche personnelle, c’est que votre volonté d’évoluer vous aidera à vivre ce moment.

Si vous souhaitez faire ce saut en parachute, n’y mettrez-vous pas du vôtre pour monter dans l’avion ?

En résumé :

  • “Être réceptif” ne veut rien dire : la phrase est incomplète.

  • Entrer en état d’hypnose se fera si le contexte vous convient.

  • Avoir un intérêt à le faire vous y aidera d’autant plus.

  • Tout le monde peut vivre un état d’hypnose avec la méthode appropriée.

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Categories: Hypnose